Bonjour à tous !

Aujourd’hui je vais vous parler d’un type de couteau que je trouve totalement sous-estimé dans le survivalisme : le couteau papillon, aussi appelé balisong. En effet, ce couteau est assez méconnu, et il est souvent pris pour une sorte de jouet plutôt que comme un outil fonctionnel : c’est une grave erreur.

Un couteau polyvalent

Le mécanisme de pliage du couteau papillon en fait un outil très polyvalent. Comme tous les couteaux de survie pliants, ou même les opinels et couteaux suisses, il prend très peu de place et pourra être dans votre poche en permanence. La simplicité du mécanisme en fait un couteau très robuste qui pourra servir à la fois aux petits travaux de camp, au bushcraft, mais aussi à la défense. Il a un avantage considérable sur de nombreux couteaux pliants : il se déplie facilement à une main en une fraction de seconde. Le geste pour l’ouvrir à une main n’est pas ultra intuitif au début mais je vous assure qu’en une demi heure max vous le maîtriserez déjà bien. En plus, ce geste est assez stylé, j’en reparlerai plus loin. N’allez pas vous blesser pour autant en faisant n’importe quoi ! Comme toute arme, si elle est mal maîtrisée, elle se retournera contre vous. N’hésitez donc pas à protéger la lame au début, en l’entourant simplement de scotch par exemple, pour pouvoir vous entraîner sans vous blesser connement. Encore mieux, je vous conseille d’acheter un couteau papillon d’entraînement pour commencer en toute tranquilité, ou si voulez allez plus loin dans les tricks avec ce type de couteau. Pour apprendre à ouvrir un couteau papillon à une main, je vous conseille cette vidéo (elle n’est pas de moi mais c’est la meilleure que j’ai trouvée) :

Un couteau ultra sécurisé

Dans une situation de survie, une situation dégradée, la moindre petite blessure peut devenir dramatique, à cause des infections qu’elle risque de provoquer. Nous avons donc besoin d’outils fiables qui ne peuvent pas se retourner contre nous. Le couteau papillon est parfait de ce point de vue : la manière dont il est construit l’empêche de se refermer tout seul, ce qui n’est pas le cas de la plupart des couteaux de survie pliants, type opinel, couteau suisse et compagnie, qui ont souvent un simple cran de sécurité peu fiable ou parfois même rien du tout. Une fois le couteau papillon saisi et déplié, aucun risque qu’il se replie sur votre main et vous blesse, si vous essayez de le planter dans quelque chose. D’ailleurs, en général, il y a un loquet qui permet de bloquer le couteau en position ouverte, ce qui renforce la sûreté de ce couteau déjà ultra fiable.

Une arme psychologique

Le couteau papillon a une sale image dans notre société. C’est probablement dû à son utilisation par de nombreux gangs et son apparition régulière au cinéma, associé à des personnages de bad boys. Dans une situation de self-defense en survie, sortir un couteau papillon fera donc sûrement réfléchir un peu votre adversaire. Rien que le fait de le sortir et de le déplier lui donnera l’impression que vous maîtrisez votre arme s’il ne connait pas trop ce type de couteau. Ne misez pas tout là-dessus non plus : ça ne sert à rien de jouer les Jackie Chan si vous vous plantez votre propre couteau dans le pied au bout de deux secondes. C’est juste un petit plus, pour une arme déjà très bien, qui pourra vous permettre de déstabiliser votre ennemi quelques instants.

Quel couteau papillon acheter ?

Comme pour tous les types de couteaux, il existe toutes les qualités possibles, et vous trouverez des balisong de 10 à 300 €, et même plus.

Si c’est votre premier achat de couteau papillon, je vous conseille de partir sur un classique Herbertz. Comptez une vingtaine d’euros pour un couteau papillon d’entrée de gamme, très robuste, mais un peu lourd.

Avec un budget un peu plus important, entre 50 et 100 €, vous trouverez de bons couteaux chez Spyderco.

Avertissement

Pour finir, je me permets de vous rappeler que tout ce qui est écrit dans cet article est valable en situation de survie. Je vous rappelle qu’il est interdit de se balader avec un couteau dans la rue, surtout dans le contexte actuel, et je vous encourage vivement à ne pas le faire. Au mieux, vous aurez des problèmes avec la police, au pire vous ferez une grosse connerie.

Dédicasse

Je voudrais faire une petite dédicace à la chaine francesurvivalistes sur laquelle j’ai découvert le couteau papillon à la base. Je vous invite à y faire un tour. Malheureusement la chaîne est arrêtée mais il y a plein de choses très intéressantes dans les anciennes vidéos.

C’est tout pour aujourd’hui, à bientôt pour de nouveaux articles, et si ce n’est pas déjà fait, rejoignez notre communauté sur Facebook, on est impatients de partager toujours plus avec vous.

Hugues

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